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Découvrir et vivre en Abitibi-Témiscamingue m’a permis de mieux vivre la pandémie

Pour mieux comprendre ce titre, je dois d’abord raconter mon histoire de manière brève. Je suis française et je suis arrivée en Abitibi-Témiscamingue le 13 janvier 2020 à Rouyn-Noranda. He oui, j’ai atterri en plein hiver, juste avant le début de l’explosion de la pandémie. Je sais que la pandémie est un sujet plutôt négatif, mais à travers ce texte, je souhaite aussi montrer qu’il y a du bon dans ce que nous traversons.

Nous sommes arrivés, mon chum et moi, en ne connaissant strictement personne. Au vu des nouvelles internationales et de l’avancée de la pandémie, on savait qu’on allait être confiné. Loin de nos proches, tout en devant se créer de nouveaux repères, on pensait que ça n’allait pas être facile et pourtant, vivre en région nous a sauvés.

«Vivre en région nous a sauvés»

Pourquoi ? Car, à la différence du reste du Québec, du Canada ou d’autres endroits sur la planète, nous avions plus de liberté étant donné le peu de cas dans la région. Nous avions également la chance d’être à proximité de la nature, ce qui a grandement changé la donne. Quand on nous a annoncé qu’on ne pouvait plus sortir de Rouyn-Noranda, ce n’était finalement pas un problème puisque la MRC a une superficie de plus de 6 000 000 km2. Un vaste terrain de jeu. 

En profiter pour mieux connaître l’Abitibi-Témiscamingue

Vous savez quoi ? Je suis assez heureuse d’avoir eu cette opportunité puisque j’ai pu apprendre à découvrir la région et même parfois mieux la connaître que certaines personnes qui y habitent depuis longtemps. On dit souvent que quand on habite quelque part, on ne prend pas le temps de le visiter et c’est vrai. Je regrette de ne pas avoir pris le temps de plus visiter ma région en France, mais ce n’est pas le cas pour l’Abitibi-Témiscamingue. Je ne peux pas dire que je connais la région sur le bout des doigts, mais je commence à bien la connaître. 

La nature pour passer au travers de la crise

Ce qui m’a surtout sauvé et aidé à traverser cette crise hormis les relations humaines, c’est l’accès à la nature. J’ai tellement été privilégiée de pouvoir accéder à cette nature alors que je voyais certains interdits de plein air et qui revendiquaient ce droit.

L’Abitibi-Témiscamingue n’est pas un lieu de vie parfait comme partout, mais je dirai quand même merci à cette belle région tranquille, pleine de faune et de flore à explorer, de lacs et de rivières, d’activités extérieures autant que culturelles, de gens généreux, curieux et accueillants. La région m’a permis aussi de me reconnecter à mes valeurs afin de protéger au mieux la nature et de comprendre l’environnement qui m’entoure. J’ai découvert ou redécouvert, le canot, la pêche, le camping, le kayak, le ski de fond, le patin à glace, le hockey, la pêche sur glace, la cueillette de plantes, fruits et champignons, la cuisine des bois, apprendre à connaître le nom des espèces qui nous entourent tant pour les mammifères que pour l’ornithologie ou les amphibiens.

Marine Dupassieux

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