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2 parcs à découvrir à moins d’une heure de Montréal

Je ne sais pas pour vous, mais conduire dans le trafic, ce n’est pas très plaisant – on dirait que je gaspille mon temps… Et venant de Montréal, le trafic, il y en a presque toujours. J’essaie donc de toujours partir le plus tôt possible pour me rendre à mes destinations de plein air. Par contre, qu’arrive-t-il si vous vous levez tard, mais que vous voulez tout de même vous rendre à un bel endroit dans la nature qui n’est pas trop loin de Montréal? Si vous cherchez des parcs à 1h ou moins de la métropole pour faire de la randonnée ou de la pêche, vous êtes à la bonne place!

Le parc de la rivière Doncaster

Situé dans les Laurentides à Sainte-Adèle, le parc de la rivière Doncaster se trouve à 50-60 minutes de Montréal (selon le trafic de la journée). C’est un parc qui accueille les gens à longueur d’année; on peut y faire de la raquette l’hiver, randonner sur environ 10 km de sentiers et les chiens sont les bienvenus aussi.

Vue sur la rivière Doncaster à partir du sentier #1

De plus, il y a plusieurs endroits pour la pêche à la truite tout le long des sentiers #1 (la Grande Coulée) et #2 (Grand Remous). On a pu s’installer sur les rochers à proximité de la rivière. Les gens peuvent aussi s’installer pour lire ou bronzer proche de l’eau. La baignade est interdite par contre.

Les sentiers sont de niveaux débutants à intermédiaires. Le sentier #9 de la Grande Ascension vous amènera au plus haut point du parc.

La vue au sentier #9

Il y a des frais d’accès de 7$ pour les adultes non résidents si vous voulez randonner; c’est gratuit pour les résidents de Sainte-Adèle. Pour pêcher, il y a des frais de 19$ pour les adultes non résidents et 10$ pour les résidents. Les vers sont inclus. Tu as le droit de rapporter chez toi un maximum de 5 truites. Autre information importante pour certains: il n’y a pas de toilettes dans ce parc; seulement des “bécosses” (toilettes sèches).

Bonus: Pour les amateurs de vélo, le parc de la rivière Doncaster se trouve très proche d’un stationnement pour le P’tit Train du Nord.

Le parc régional de la Rivière-du-Nord

Encore moins loin de Montréal, situé à 30-40 minutes de la métropole, le parc régional de la Rivière-du-Nord se retrouve aussi dans les Laurentides à Saint-Jérôme. J’ai été surprise par la beauté du parc; je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi beau, si proche de la ville.

En arrivant au parc, il y a des frais de 10$ par personne pour y accéder, étant de Montréal. Les résidents adultes payent 5$. Les gens peuvent aussi pêcher de la truite ici – sans frais supplémentaires si vous avez votre permis de pêche!

Pêcher au parc de la rivière du Nord

Débutant notre marche vers 11h, on a fait presque tous les sentiers du parc en prenant notre temps pour photographier l’endroit. Les sentiers #9, 10, et 11 vous rapprochent de l’eau lors de votre randonnée. Les sentiers ne sont pas difficiles. Comme dans le parc de la rivière Doncaster, les gens peuvent s’installer sur les rochers qui longent la rivière.

S’installer sur les rochers pour relaxer et manger son dîner

Le sentier #10 vous donne la possibilité d’observer les Chutes Wilson. Le parc est ouvert pour les cyclistes et le P’tit Train du Nord est à proximité aussi. Je recommande fortement de longer le sentier #6 (Sentier des Arts). Il y a des oeuvres faites en bois qui expliquent l’histoire du parc; quelque chose d’original durant votre randonnée! D’autant plus, on a pu observer des canards dans un étang en croisant le sentier #4 (le Colvert).

L’hiver, il y a du ski de fond et de la raquette dans le parc de la Rivière-du-Nord. De mon côté, j’ai hâte de découvrir ces endroits durant les saisons plus fraîches qui se rapprochent déjà. En espérant que ces destinations vous motiveront pour aller dehors… malgré le trafic montréalais!

Mary Soueidan

À propos de Mary Soueidan

Née à Montréal de parents originaires de l’Asie et du Moyen Orient, Mary a toujours eu le goût de voyager à travers le monde. Par contre, elle n’avait toujours pas exploré les belles régions du Québec… jusqu’à temps qu’elle rencontre son mari saguenéen à la mi-vingtaine! Grâce à lui, elle a appris à faire de plus en plus de randonnées, du canot, du camping, et elle peut maintenant profiter de l’hiver en raquettes - choses qu’elle n’avait pas fait durant sa jeunesse. Mary travaille présentement comme ergothérapeute. Elle partage son temps entre sa ville natale et le Saguenay-Lac-Saint-Jean pour visiter sa belle-famille; c’est une région qu’elle a appris à grandement apprécier à travers les années. Elle est passionnée par la photographie, la découverte de produits locaux, la lecture sur une plage, en plus de trouver les meilleurs couchers de soleil du Québec. Elle espère vous faire découvrir la beauté du Saguenay à travers ses yeux de “fille de ville”, les astuces qu’elle a dû apprendre pour bien explorer la province en tant qu’adulte débutante, et ses pensées sur l’exploration des régions en tant que minorité visible.

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