fbpx
was successfully added to your cart.

À la conquête de la vitalité culturelle et artistique de l’Abitibi-Témiscamingue

En collaboration avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un côté de la région qui est peut-être moins connu au Québec. Je vous amène avec moi en road trip de deux jours à travers l’Abitibi-Témiscamingue pour explorer le circuit des murales et des arts publics! C’est une escapade haute en couleur qui vous mènera aux quatre coins de la région. C’est parti!

Amos et les environs

Mon point de départ se fait à Amos, mais sachez que vous pouvez très bien partir de n’importe où. Premier arrêt : la Miellerie de la Grande Ourse de St-Marc-de-Figuery pour y voir la superbe abeille en fer forgé réalisée par Joël Rivard de l’entreprise Osez Fer. Profitez-en pour faire un tour à la boutique de la miellerie (leurs produits à base de miel bio sont délicieux!).

J’ai décidé de faire un détour à St-Maurice-de-Dalquier puisqu’on y trouve différents éléments intéressants! Ceux-ci ne font pas partie du circuit des murales et arts publics, mais sont inclus dans d’autres circuits existants que je vous parlerai à la fin de l’article.

D’abord, un arrêt s’impose au pont couvert. D’ailleurs, saviez-vous qu’il reste moins de 100 ponts couverts au Québec? Plusieurs d’entre eux se trouvent en Abitibi-Témiscamingue! Ensuite, rendez-vous à la fontaine en forme de Terre du village avant d’aller visiter les Jardins St-Maurice et leurs 1200 espèces d’arbustes et de vivaces.

La Sarre et les environs

Reprenez la route en direction de La Sarre. Une fois arrivée en ville, allez vous balader sur la promenade du centenaire pour y admirer la beauté de l’endroit et les quelques œuvres qui s’y trouvent. À ne pas manquer, « Force et courage » par Jacques Baril qui représente un cheval de trait et qui a été réalisé dans le cadre du 100e de la ville.

Ensuite, allez dans le stationnement du MAXI pour y admirer l’une des plus récentes murales de la région : « Les Gardiens de demain ». Cette dernière est une œuvre à caractère environnemental réalisée par de jeunes artistes avec l’aide d’Ariane Ouellet et Valéry Hamelin, des pionnières du milieu.

Sur le chemin en direction de Rouyn-Noranda, faites un petit détour par Gallichan. Vous pourrez y admirer la sculpture intitulée « La Tour du savoir » par Jacques Baril. Elle a été réalisée en collaboration avec les citoyens et a été érigée en souvenir de l’école du village.

Rouyn-Noranda

Vous voilà arrivés dans la capitale artistique de la région : Rouyn-Noranda. La ville regorge de murales et d’arts publics de toutes sortes!

Rendez-vous d’abord dans le Vieux-Noranda pour y voir quatre œuvres. La première s’intitule « La Grande virée ». Il s’agit d’une œuvre originale qui a été conçue avec des items de notre quotidien comme des ustensiles, des sandales, un poêle et plus encore!

Ensuite, rendez-vous à la pharmacie Proxim pour y voir l’une de mes murales préférées réalisée par Jason Botkin, un artiste américain invité par le FME. On peut y voir la main de l’homme qui manipule la nature pour aider les gens dans leur vie de tous les jours.

Non loin de là se trouve la sculpture « Inflexion » qui présente deux guitares en cuivre, ce qui relie l’œuvre à l’histoire de Noranda qui fût construite grâce à la Fonderie Horne qui exploitait ce type de métal. Cette représentation de Sébastien Ouellette et Lancelot St-Amour témoigne de la vitalité culturelle et artistique du quartier du Vieux-Noranda qui accueille de nombreux festivals et spectacles. Puis, vous trouverez « La gardienne du temps » sur la passerelle de l’avenue Murdoch. Cette dernière se veut le reflet des changements de la nature, de l’évolution des saisons. Il est d’ailleurs possible d’avoir une lecture différente de l’œuvre selon le lieu d’observation.

D’autres murales se trouvent au centre-ville de Rouyn. Permettez-moi de vous présenter mes trois préférées.

Tout d’abord, j’ai eu un gros coup de cœur pour la murale Desjardins du viaduc! Cette œuvre d’une longueur de 188 m est un hommage à Richard Desjardins et figure possiblement parmi les plus grosses murales au Québec. Elle a d’ailleurs gagné plusieurs prix et a été retenue parmi les 10 projets d’arts publics au Canada par le réseau Creative City of Canada! Au total, c’est 10 semaines de travail à temps plein par six femmes talentueuses : Ariane Ouellet, Valéry Hamelin, Annie Boulanger, Annie Hamel, Brigitte Toutant et Johannie Séguin.

Au coin de l’Avenue Principale et de la Rue Monseigneur Tessier, vous trouverez l’œuvre intitulée « Équilibre » par Karine Berthiaume. Celle-ci est réalisée à partir de 3497 clés récupérées et représente l’arbre, une véritable force de la nature. Puis, j’ai bien aimé la murale « Énergie » qui est un hommage à la puissance du hockeyeur Jacques Laperrière. Vous la trouverez sur l’aréna qui porte le même nom.

Val-d’Or

Mon dernier arrêt se fait à Val-d’Or où la majorité des œuvres se trouvent sur la 3e avenue. Je vous en présente trois, malgré qu’il en existe un peu plus.

La première se situe au parc Albert-Dumais, s’intitule « J’ai la tête en gigue » et a été réalisée par Jacques Baril. Ce dernier a voulu illustrer la vie de ceux qui vivent sur cette terre d’or au travers de la ligne d’horizon qui détermine la lumière du jour et de la nuit. Cette même ligne d’horizon m’a fait percevoir la réalité des mineurs qui sont souvent sous terre versus la réalité de monsieur et madame tout le monde à la surface. Bien intéressant!

Puis, deux murales se trouvent sur les murs extérieurs du Prospecteur. D’abord, la « Pieuvre-brasseuse » par Stéphanie Gonthier. Cette œuvre colorée représente le brasseur de bière polyvalent et ses outils. Juste à côté, vous trouverez la murale de l’artiste Omen représentant deux mineurs dans les teintes de noir et blanc. Petit faible pour celle-ci puisqu’elle représente bien la ville et la région dans son ensemble!

BONUS!

Je ne vous ai pas présenté TOUS les murales et arts publics, mais sachez qu’ils se trouvent un peu partout en région. N’ayant pas eu assez de temps pour me rendre au Témiscamingue lors de ce séjour, j’ai tout de même pu y admirer une superbe murale plus tôt cet été en me rendant au Parc national d’Opémican. Celle-ci ne figure pas encore dans le circuit, mais le sera sous peu. Il s’agit d’une murale triptyque présentant des images captant des moments d’histoire, et ce, au cours des différentes saisons. Donc si vous êtes de passage au Témiscamingue, le détour à Laniel en vaut la peine. Cette murale figure assurément dans mon top 3!

Notez que ceci n’est pas une liste exhaustive de toutes les murales et arts publics de la région, mais bien un aperçu de ce que vous pouvez voir! Finalement, il existe d’autres circuits, notamment ceux des fontaines de l’Abitibi, des ponts couverts et des jardins et marais de la région. Vous pouvez facilement mixer les différents circuits ensemble pour plus de diversité!

Sur ce, bon road trip en Abitibi-Témiscamingue!

Maude Martel

À propos de Maude Martel

Jeune âme vagabonde qui adore parcourir le monde et les quatre coins du Québec, mais qui aime aussi boire son café tranquille en pyj’ le dimanche matin. Elle est constamment à la recherche de nouvelles aventures et tente de sortir de sa zone de confort le plus souvent possible. Elle prône l’idéologie qu’on ne vie qu’une seule fois, alors aussi bien faire ce que bon nous chante quand ça nous chante! Ses activités de prédilection sont variées, allant de la randonnée en montagne à la plongée sous-marine, en passant par l'entraînement fonctionnel et la photographie amateur. Très terre-à-terre, elle s'intéresse aux différentes cultures et aux réalités extérieures. Selon elle, le voyage est la plus belle école de vie!

Laissez un commentaire!