Sur la Côte-Nord, dès le retrait des glaces, un regard attentif permettra de voir à l’embouchure de certaines rivières ou dans des baies ouvertes sur le fleuve des personnes creusant la vase, seaux en main, à la recherche de myes. Plus communément appelée « clam » dans la région, la mye est un mollusque qui vit enfoui dans le sédiment.
Poursuivre la lectureJe devais avoir 6 ou 7 ans lorsque j’ai goûté pour la première fois au plaisir de la pêche blanche. C’était à la pêche à l’éperlan dans une petite cabane construite par mon père et installée dès l’hiver venu sur les glaces d’une rivière près de chez nous. Pendant de nombreux hivers, j’ai pêché à la lumière du fanal, canne à pêche faite maison en main, de nombreux éperlans plus que délicieux une fois frits à la poêle.
Poursuivre la lecturePour plusieurs Nord-Côtiers, le mois de mai rime avec pêche aux capelans. Dans une région où l’hiver s’allonge jusqu’en avril et où l’été ne débute réellement qu’en juin, la pêche aux capelans vient animer cet entre-saison (que les gens du sud appellent le printemps) de bien belle façon. Poursuivre la lecture
Si dans le sud du Québec l’arrivée du printemps est synonyme de cabane à sucre, chez moi, en Haute-Côte-Nord, le printemps est plutôt la saison du crabe. Dès la mi-mars, on scrute le fleuve, espérant que les glaces céderont pour laisser sortir les bateaux de pêche au plus tard le 1er avril. Ces derniers sitôt partis, la course s’enclenche pour se procurer ce fruit de mer tant apprécié à la poissonnerie. Chaque année, la même fébrilité dans l’air. Chaque année, la même folie ! Poursuivre la lecture
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