Pour cuisiner en plein air, il faut savoir se contenter de peu d’équipement. L’instrument de prédilection; la casserole en fonte. Elle fonctionne pour à peu près tout (cuire des pâtes, faire revenir des légumes, dorer des crêpes, faire mijoter un cari, etc.) La fonte n’est toutefois pas recommandée pour les expéditions avec portage en canot et/ou très longue approche en randonnée, car c’est très lourd.
Mesurer préalablement les ingrédients avant de partir, car sans instrument de mesure, il faudra y aller “au pif”. Mesurer avant évite de devoir revenir avec de la nourriture non consommée.
Toujours avoir une gamelle bien complète: ustensiles, bols, assiettes et une tasse pour les breuvages (boire du vin dans une tasse c’est plus plaisant que de boire son café dans une coupe en plastique.)
L’ouvre-boîte est un must. Il est possible d’ouvrir des cannages à l’aide d’un couteau, mais cette technique est douteuse et un peu dangereuse.
L’huile d’olive est plus recommandée que le beurre pour cuisiner en plein air. En été, le beurre ne gardera pas longtemps sa forme solide…
Pour les longues expéditions, j’aime bien apporter les quelques pots d’épices qui seront fréquemment utilisés (sel et poivre, paprika, chili, etc.), mais pour un court séjour avec 1 ou 2 repas, je combine les épices ensemble dans le même récipients en fonction des repas qui seront cuisinés.