Le texte «Ode à l’été» est un écrit qui devait nécessairement être fait à la fin de la saison. L’été est une saison qui s’apprécie pendant qu’elle se vit, mais c’est surtout une saison que l’on remercie lorsqu’elle finit, avec une certaine nostalgie et un gros sourire, alors qu’on commence tranquillement à sortir nos laines d’automne, à se faire de doux thés en soirée et à cuisiner les produits de la récolte automnale qui commence.
C’est un texte qui s’écrit alors que les nuits d’août deviennent plus fraîches et que le soleil se couche plus tôt, en repensant à tout ce qu’on a réussi à faire de ces chauds (trop brefs) trois mois.
Quand je repense à l’été, je pense au soleil qui est toujours debout avant nous, toujours prêt à nous accueillir. Il y a néanmoins quelques matins où, avec assez de motivation, il est possible de le surprendre et de se lever avant lui: les levers de soleil, surtout lorsqu’on est quelque part dans la nature, que ce soit en montagne, au chalet ou sur un lac, valent autant la peine que les couchers.
L’été est également associé aux roadtrips, aux apéros qu’on prend dehors, aux guimauves qu’on se fait sur le feu, ainsi qu’aux fous rires qui accompagnent chaque baignade. Il y a toujours aussi ce sentiment d’urgence, cette impression qu’il n’y aura pas assez de fins de semaine dans notre été pour faire tous les projets qu’on avait en tête. Et pourtant, rendu en août, même s’il reste plein de choses à faire qu’on reporte à l’été prochain, que ce soit les chalets, le camping, les microbrasseries, les randonnées, on reste quand même comblé.
L’été est une saison brève, mais chaque fois marquante. On est plus souvent dehors, plus souvent en gang, plus souvent apaisé : l’esprit est gorgé de soleil et de chaleur, le corps courbaturé de toutes les activités qu’il a fait et, surtout, le cœur remplit de gratitude. Ahh l’été ! Comme tu es courte, mais comme tu m’as donné de l’énergie devant les journées froides qui s’en viennent.
Merci pour tout.
Par Gabrielle G.