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Nos origines : réflexion sur l’influence autochtone au Québec

Par 8 septembre 2019 Real talk

Il n’y a point de secret, tout le monde est passé par le cours d’histoire au secondaire expliquant les origines autochtones au Québec, ainsi que les différences entre la population nomade (Algonquins) et sédentaire (Iroquois) : les Iroquois s’installent dans des lieux avantageux au niveau de la nourriture (cueillette abondante, cours d’eau, etc.) et ne déménagent plus, tandis que les Algonquins se déplacent pour se nourrir, selon la chasse et la cueillette.

Jusqu’au jour où les Français débarquent et commencent tranquillement à essayer de les faire entrer dans le moule de leur culture.

Malgré l’impression d’être séparé des Amérindiens et des réserves, il faut prendre du recul et observer nos ressemblances. N’avons-nous pas en commun ce profond désir de connecter avec la nature, besoin qui se fait sentir de plus en plus? N’avons-nous pas également un besoin de renouer avec la communauté? Si on prend en considération tous les organismes de partage, de covoiturage, des enfants qui essaient de trouver une solution alternative au fait de placer leurs parents, voulant plutôt s’en occuper le plus possible, déplorant l’absence d’humanité dans certains CHSLD, on peut dire que oui. On voit une croissance dans les activités de type «survie», «autocueillette», «reconnaissance des plantes», et j’en passe. Il y a aussi un intérêt grandissant pour la fabrication de produits naturels, ainsi que pour l’apprentissage des effets bénéfiques de telle ou telle plante dans une recette. Bref, un désir de retour vers les connaissances oubliées.

J’ai l’impression également qu’une part de nous se sent sédentaire: le besoin de se sentir chez soi, d’apprivoiser son coin, de prendre soin de ses plantes, de faire partie d’un tout, de quelque part. Mais je pense qu’il y a également une part de nous qui se veut nomade, qui veut explorer plus loin, aller ailleurs, découvrir, s’ouvrir sur le monde, sur la nature, sur les paysages. Est-ce qu’on ne serait pas à la fois nomade et sédentaire, un peu des deux en même temps? La ville, la technologie et l’individualisme ne peuvent certainement pas nous combler en tant que personne. Il nous faut plus, nos besoins sont plus complexes et plus élaborés. La communauté, la diminution du stress, le rapport à la nature, tout ça ressort de plus en plus en tant que besoins fondamentaux.

Ce texte se veut une réflexion sur nos ressemblances avec ces communautés. Au lieu de s’imprégner de préjugés sur la violence dans les réserves, sur l’alcoolisme et sur plein d’autres choses négatives à leur sujet, essayons de s’ouvrir sur nos ressemblances et sur ce qu’ils nous ont déjà appris et peuvent encore nous apprendre. Prenons conscience de la place qu’ils ont pris dans l’Histoire, la place qu’ils prennent encore et combien c’est enrichissant d’apprendre à leur côté.


Par Gabrielle G.

Gabrielle Gagne

À propos de Gabrielle Gagne

Si un être humain est composé à 60% d’eau, Gabrielle, elle, est composée à 20% de caféine, 20% d’envie de découverte et 20% d’hyperactivité. Dans le manuel d’apprentissage sur “comment devenir son ami”, on y mentionne qu’on peut la gagner soit en lui donnant de la nourriture, soit en lui achetant des bas fluos avec des dessins étranges. Elle est quand même un peu antisosciale, ce qui fait qu’elle aime bien se réfugier en montagne loin des gens. Pour elle, la planification d’un roadtrip inclut de mettre beaucoup de temps pour la préparation d’une playlist solide. Elle espère vous faire découvrir québec et ses régions au travers de ses façons de faire peu conventionnelles.

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