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32 kilomètres à pied, ça use les souliers…ou pas!

Par 20 octobre 2018 Real talk

Marie-Ève, c’est une de mes amies qui me ressemble particulièrement sur un point : on est toujours en train de chercher les choses les plus épiques à faire. On cherche des moyens de rendre ces choses encore plus uniques qu’elles ne le sont déjà, mais on se satisfait des plaisirs simples de la vie, comme lire sur le balcon en écoutant la pluie qui cogne contre l’auvent ou prendre un bon café devant le lever du soleil. Donc des idées folles, elle en a autant que moi.

Elle m’a parlé de faire la Rivière St-Charles en intégralité. La Rivière St-Charles, c’est 32 kilomètres qui forment un sentier linéaire, partant du Lac St-Charles et finissant dans le Vieux Québec. Le plan était de stationner une auto en ville, puis d’aller stationner l’autre au point de départ, de descendre le sentier au complet, puis de revenir avec l’auto chercher le premier véhicule. Comme on a décidé de faire notre randonnée un jour de semaine, on se frappe à un premier obstacle : tous les stationnements que nous voyons proche du point d’arrivée sont limités à 1h maximum d’utilisation. On était prête à payer, mais ceux payants étaient loin et, on va se le dire, après 32 kilomètres, t’as pas vraiment le goût d’en marcher deux de plus. Donc, 30 minutes plus tard, on trouve le stationnement de nos rêves et on décolle vers le Lac St-Charles.

Arrivées au départ, on amorce la marche dans les couleurs d’automne. C’est beau sans bon sens et on est certaines d’avoir une belle journée. Après 2 kilomètres dans le sentier, on frappe un premier « lac », c’est-à-dire un endroit où la rivière a débordé et où l’eau rentre dans nos souliers lorsqu’on marche. D’après moi, les restants d’ouragans qu’on a eus à Québec ont laissé leurs traces. On continue quand même et, là, on frappe le deuxième lac : cette fois-ci, impossible, si nous le traversons, l’eau nous arrivera presque à mi-tibia. Il fait déjà froid en cette journée d’automne, impossible de marcher les 30 kilomètres qui restent avec des pieds mouillés, c’est rhume assuré.

On revient donc sur nos pas pour aller prendre le chemin plus bas en passant par la rue normale (parce que les sentiers sont vraiment en plein cœur de quartiers résidentiels). Quelques kilomètres plus tard, nous arriverons au point de départ de la section suivante. Après moins de cent mètres, même scénario : un chemin inondé. Rendues là, on a viré de bord, on est retournées chercher mon char, et on est parties écouter un film.

J’aimerais te dire que mon texte est à propos de comment je te conseille cette activité, mais je pense que, finalement, ce que je veux que tu retiennes c’est que, dans la vie, tu es mieux de prendre les imprévus en riant, parce que c’est certain qu’il y en a qui vont t’arriver. Pour ce qui est de l’activité, comme la neige s’en vient, on a reporté notre projet, donc je t’en reparle l’été prochain!


Par Gabrielle G.

Gabrielle Gagne

À propos de Gabrielle Gagne

Si un être humain est composé à 60% d’eau, Gabrielle, elle, est composée à 20% de caféine, 20% d’envie de découverte et 20% d’hyperactivité. Dans le manuel d’apprentissage sur “comment devenir son ami”, on y mentionne qu’on peut la gagner soit en lui donnant de la nourriture, soit en lui achetant des bas fluos avec des dessins étranges. Elle est quand même un peu antisosciale, ce qui fait qu’elle aime bien se réfugier en montagne loin des gens. Pour elle, la planification d’un roadtrip inclut de mettre beaucoup de temps pour la préparation d’une playlist solide. Elle espère vous faire découvrir québec et ses régions au travers de ses façons de faire peu conventionnelles.

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