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Les deux sœurs – Excursion à Charlevoix

Les deux sœurs se toisent et se jaugent de leurs deux kilomètres de distance. L’une pourrait se vanter de son 20 mètres plus haut, ou bien de sa popularité qui n’est plus une surprise.

L’autre pourrait se vanter de sa tranquillité, mais aussi menacer sa consœur d’aller lui voler quelques visiteurs. Mais non, pas d’esprit de compétition entre les deux. Sans faire nécessairement partie de la même famille, le Mont du Dôme et le Mont du Lac-des-Cygnes à Charlevoix sont étroitement liés. Le sommet de l’une porte sur le sommet de l’autre, et si l’on peut croire que le Mont du Lac-des-Cygnes vole la vedette, le défi des 5 sommets de Charlevoix met de l’avant le Mont du Dôme. Le premier fait partie de la Sépaq, tandis que le second se trouve dans la Zec des Martres.

Une fois nos deux droits de passage achetés en ligne, mon amie et moi nous dirigeons vers Charlevoix : aujourd’hui, pas question de favoritisme. Nous ferons les deux, un point c’est tout! La première randonnée est prévue en après-midi pour nous permettre de souper au top, tandis que le deuxième sommet servira à la coupe de vin récompense, dégustée devant le soleil couchant. Sachant que le vent et le froid sont présents au sommet, nous avons apporté des vêtements de rechange pour échanger contre ceux humides une fois arrivées en haut, ainsi que des couvertes pour profiter pleinement de la soirée.

La décision finale est de commencer par le Lac-des-Cygnes. Déjà connu, nous savons combien de temps il nous faudra pour arriver au sommet, nous permettant de mieux planifier notre heure de départ et le transfert au Dôme. La première randonnée se fait comme un charme. Nous redescendons, fières d’être dans les temps et surtout d’être encore crinquées. Vite dans l’auto pour environ deux minutes de route avant d’arriver au Dôme. Là, débute la deuxième ascension de la journée. Nos jambes nous le font sentir, la cadence est nettement ralentie. Néanmoins, nous sommes optimistes : il nous reste assez de jeu pour arriver à temps au sommet, mais pas trop pour ne pas prendre froid à ne pas bouger en attendant ce fameux coucher de soleil. Nous ne croisons personne. Les feuilles frémissent d’excitation autant que nous : ce soir, le sommet de la montagne est tout à nous!

Au sommet, le spectacle nous laisse sans voix. Nous mettons de côté nos muscles qui brûlent de partout et la crainte de redescendre quatre kilomètres dans le noir plus tard. Des exclamations de joie et des soupirs de bonheur. C’est toujours les pires plans qui nous apportent le plus de satisfaction, que ce soit devant l’ampleur du défi accompli ou devant la grande beauté de la nature qui nous entoure.

Chères filles du nord, ayez le bonheur de vous créer des défis à la hauteur de vos attentes, qui vous rendront fières de vous. La nature est un terrain de jeu propice à tout ce qui peut vous challenger et vous faire évoluer!

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