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Le Mont Hereford  : Un des trésors cachés de l’Estrie

Par 25 novembre 2020 Estrie, Randonnées

Si comme moi vous aimez découvrir de nouveaux sommets et parcourir des sentiers peu achalandés, le Mont Hereford est définitivement une montagne à ajouter à votre liste.

Une montagne autrefois menacée

Le nom de cette montagne vous dit peut-être quelque chose, puisqu’en 2017, elle avait fait la une des médias québécois avec le projet Northern Pass. Dans le cadre de ce projet, Hydro-Québec prévoyait faire passer une ligne électrique haute tension en plein milieu du territoire de la Forêt Hereford, afin de relier le Québec au New Hampshire pour la vente d’électricité.

À l’époque, les citoyens et les organismes de la région avaient fortement réagi à cette nouvelle et s’étaient mobilisés pour sauver la montagne et sa biodiversité. Et comme vous pouvez vous en douter, s’il est encore possible de gravir paisiblement les pentes de la montagne à l’heure actuelle, c’est qu’ils ont réussi.

En effet, la coalition SOS mont Hereford a finalement réussi à convaincre les parties adverses de dévier le trajet prévu initialement pour la ligne électrique hors de la zone protégée.

La randonnée au Mont Hereford

Mais assez d’histoire, à quoi ressemble les sentiers pédestres sur ce territoire si convoité? 

La Forêt Hereford sur laquelle s’érige la montagne du même nom compte 16 km de sentiers de randonnée qu’il est possible d’emprunter été comme hiver. Il est possible d’y accéder par deux points de départ, l’un à East Hereford et l’autre à Saint-Herménégilde, qui permettent de gravir la montagne du flanc est et ouest.

De plus, le Mont Hereford est l’une des montagnes peu nombreuses au Québec où il est possible de monter en voiture! En effet, une voie carrossable sillonne les flancs de la montagne pour permettre aux automobilistes d’atteindre son sommet. Il s’agit d’une alternative intéressante particulièrement pour les personnes à mobilité réduite qui voudraient profiter de la vue.

Mon parcours

De mon côté, il y a quelques semaines, j’ai choisi de monter la montagne par le côté est, à partir du stationnement de Saint-Herménégilde. Quelques mètres après le début du parcours, il était possible d’emprunter deux sentiers différents pour se rendre au sommet, ce qui permettait de faire une boucle pour l’aller-retour. C’est donc ce que j’ai fait.

Je suis partie par le sentier des Géants à la montée, car c’était celui pour lequel le trajet était indiqué comme le plus court. Malgré la courte distance de 2,5 km, il me fallut un peu plus d’une heure pour atteindre le sommet à cause du dénivelé de 200 m. Le sentier, quoique bien aménagé, comportait quelques passages rocailleux. On aurait dit parfois que des escaliers avaient été sculptés dans la paroi rocheuse.

Somme toute, ce fut une très belle ascension. Le sentier bien balisé s’ouvrait sur plusieurs magnifiques points de vue en cours de route, ce qui me motivait à poursuivre. Arrivée au sommet, j’ai pu admirer la vue 360 degrés sur les montagnes avoisinantes. Par beau temps, il est même possible de voir les sommets des chaînes de montagnes américaines de l’autre côté de la frontière.

Pour le retour, j’ai choisi d’emprunter le sentier des Urubus, afin de faire la fameuse boucle pour retourner au stationnement. La descente fut également agréable, car le sentier était bien aménagé et entretenu.

En conclusion, si vous êtes à la recherche d’une nouvelle montagne à découvrir en randonnée pédestre, je vous recommande d’aller au Mont Hereford, situé à moins de 2 h 30 de Montréal. Il s’agit d’un parcours parfait pour un petit hike d’après-midi avec une vue qui en vaut le détour!

Alice Ellefsen

À propos de Alice Ellefsen

Originaire de la Rive-Sud de Montréal, Alice est déménagée à Sherbrooke en Estrie il y a 4 ans pour ses études. Aussitôtarrivée, cette région a été un véritable coup de foudre pour elle, de par ses lacs et ses montagnes à perte de vue. Maintenant diplômée en communication marketing à l’Université de Sherbrooke, elle compte bien s’établir dans cette région à plus long terme. Adepte de paysages montagneux, de cours d’eaux et de photos de dos (vous pouvez le constater ici), elle se promène dans ses temps libres d’une région du Québec à l’autre, son backpack sur le dos. Anciennement scoute, elle plante sa tente été comme hiver et n’a pas peur de quelques pieds de neige (ou beaucoup). Ses amis diront d’elle qu’elle s’explique et se justifie beaucoup trop dans la vie, elle préfère dire qu’elle communique (d’où ses études tsé). Elle est passionnée de lecture, de voyages, de photographie… et de chats! Rien ne lui ferait plus plaisir que de partir avec une gang d’amis pour un trip de camping ou dans un chalet au fond des bois.

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