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Sortir de sa zone de confort avec le canot à glace

Une température frôlant 0 degré, gros soleil: une journée parfaite pour s’aérer les poumons d’air frais et se gâter les yeux avec le paysage extérieur. Journée également parfaite pour essayer une nouvelle activité: le canot à glace. Autrefois simplement une façon de traverser entre Québec et Lévis, c’est maintenant un sport à part entière. 

J’arrive avec mes lunettes de soleil sur la tête et trop de couches de vêtements sur le corps. On m’en fait enlever, puis on me donne des bottes en néoprènes, des pads et des crampons. Conclusion: je vais avoir chaud et je vais assurément me faire ballotter un peu. Avant d’embarquer, quelques coups de pratique et plusieurs points techniques me sont expliqués (et dear lord, il y en a pas mal plus que je pense).

Tout d’abord, il y a la façon de ramer avec le banc coulissant, qui bouge comme un rameur dans les gyms: attention de bien faire la séquence, sinon les jambes sont dans le chemin lorsque nos bras poussent. Il y a également la transition de ramer vers la trotte, c’est-à-dire sortir la rame de la coulisse où elle est coincée lors de l’étape de la rame, la rentrer dans le canot sans blesser personne avec le pic qui est au bout (utile lorsqu’on rame et qu’on rencontre des plaques de glaces), puis se placer une jambe à l’intérieur en appui, et l’autre à l’extérieur du canot pour pousser contre la glace pour avancer. Transition où j’ai eu plus de difficulté au début, ce qui m’a valu des bleus sur les fesses.

Arrive le moment tant attendu: ça y’est, on embarque sur le fleuve. Sur l’eau, que des bateaux et d’autres canotiers qui profitent des dernières fins de semaine avec de la glace. On commence par ramer, tous synchros. Nous avons un «barreur» à l’arrière du canot: c’est la personne qui voit ce qui se passe et qui nous guide quand on doit sortir faire la transition.

Elle observe le courant, nous dirige et nous crie lorsque c’est le moment de ranger les rames et sortir la jambe pour la «trotte». Il faut absolument lui faire confiance. Elle nous fait faire une portion sur l’eau, puis une trotte à la marina (qui est 100% glacé), encore une portion sur l’eau, et une longue section de trotte au travers des glaces au milieu du fleuve, où c’est mi-glace mi-eau. Cette dernière portion est la plus stimulante à mon avis: il faut essayer de pogner la glace et pousser pour avancer. C’est aussi la section où on finit avec le pied trempé!

Arrêt sur une plaque de glace en plein milieu du fleuve. Elle est assez solide pour que nous sortions du canot. Grande inspiration, observation du pont de Québec, et une pause pour apprécier la chance d’être là, en ce moment.

Finalement, retour à la case départ où un bon barbecue extérieur nous attend. Déjà, je sens que quelques muscles seront raqués demain, mais j’ai le sourire étampé dans la face. Il faut l’avoir fait une fois pour avoir encore plus d’admiration pour ces athlètes qui, eux, doivent le faire chronométrés et parfois à des températures extrêmement froides.

J’ai eu la chance de sortir avec l’équipe pour qui j’ai fait la préparation physique, mais sinon vous avez accès à tous les infos sur le site !

Gabrielle Gagne

À propos de Gabrielle Gagne

Si un être humain est composé à 60% d’eau, Gabrielle, elle, est composée à 20% de caféine, 20% d’envie de découverte et 20% d’hyperactivité. Dans le manuel d’apprentissage sur “comment devenir son ami”, on y mentionne qu’on peut la gagner soit en lui donnant de la nourriture, soit en lui achetant des bas fluos avec des dessins étranges. Elle est quand même un peu antisosciale, ce qui fait qu’elle aime bien se réfugier en montagne loin des gens. Pour elle, la planification d’un roadtrip inclut de mettre beaucoup de temps pour la préparation d’une playlist solide. Elle espère vous faire découvrir québec et ses régions au travers de ses façons de faire peu conventionnelles.

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