Le vendredi matin ensoleillé de la longue fin de semaine de mai, nous sommes parties à 8h00 de Québec direction Charlevoix. Pour ne rien oublier, la checklist a été repassée : bâtons et bottes de marche, gourdes, vêtements chauds, vêtements légers, Steripen (pour stériliser l’eau), nourriture en masse, trousse de premier soins, carte (et suffisamment de batteries de téléphone), etc. Bingo, on est parties!
Une promenade à la boulangerie du coin, un pain frais de La Gourmandine, un croissant, une chocolatine… Un bol de l’onctueux yogourt Boréalait de St-Félix-de-Dalquier, couvert des savoureux petits fruits témiscamiens de Nordvie et d’un filet de miel de La Grande Ourse de St-Marc-de-Figuery. Et pourquoi ne pas tartiner notre pain de la – très renommée – confiture de La fraisonnée de Clerval? (Personnellement, j’ai un coup de cœur pour la fraise et rhubarbe.)
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Cette année, plus que jamais, les produits locaux ont la cote. Et pourquoi?
La crise actuelle nous fait prendre conscience de l’instabilité du système alimentaire, celui qui nous permet d’avoir des aliments dans notre assiette chaque jour… Mais surtout, on se rend compte de notre « dépendance » aux autres pour s’alimenter ; aux autres pays, provinces, régions, aux travailleurs étrangers…
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C’est grâce à mes racines familiales témiscamiennes que j’ai abouti, cet été, à travailler dans une ferme maraîchère située au cœur d’un aimable village nommé St-Bruno-de-Guigues, au Témiscamingue.
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« Soooooooooooohaaaaaaaaaaaaam »
Si j’avais à choisir un mantra pour définir cette fin de semaine, ce serait évidemment « Soham », qui veut dire « Je suis ce que je suis ».
Parce que le Festival Mudra, c’était ça, « d’Être à son état naturel ». Poursuivre la lecture
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