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La demi-traversée de Charlevoix

3 nuits, 4 jours et 5 filles en autonomie

Le vendredi matin ensoleillé de la longue fin de semaine de mai, nous sommes parties à 8h00 de Québec direction Charlevoix. Pour ne rien oublier, la checklist a été repassée : bâtons et bottes de marche, gourdes, vêtements chauds, vêtements légers, Steripen (pour stériliser l’eau), nourriture en masse, trousse de premier soins, carte (et suffisamment de batteries de téléphone), etc. Bingo, on est parties!

Jour 1 : Des sentiers enneigés en mai ?

Une petite surprise 

La première moitié de la traversée de Charlevoix part de la ZEC des martres. Lors du briefing rapido par les responsables à l’accueil, elles nous ont lancé, l’air surprises : « ah, vous n’avez pas amené de raquettes? »... À la fin mai, on se croyait plus près de l’été que des sentiers enneigés. En vérité, on les avait «oubliées» (lire ici : manifestement décidé de ne pas la traîner, même si nous avions été averties). Voyons voir ce qui nous attendait.

Parce qu’on aime les défis, nous avons décidé d’entamer la randonnée par le mont du Dôme. Surprise! C’est là qu’on a compris la pertinence d’avoir des raquettes.

La neige était effectivement encore bien installée et elle cédait sous nos pieds à presque chaque pas. Ce premier tronçon de notre demi-traversée a testé le moral des troupes.

Enfin arrivées au premier refuge : L’Écureuil

Allions-nous arriver avant la noirceur? On appréhendait déjà les trois prochains jours de marche… Par contre, rien ne valait le fou rire qu’on a eu en sortant les guêtres (Jean Airoldi approuverait) : la découverte de l’année pour la plupart d’entre nous. Finalement arrivées plus tôt que prévu au premier refuge (L’Écureuil), à environ 6 ou 7 kilomètres du départ, c’était maintenant l’heure de l’apéro au coucher de soleil.

Jour 2 : Direction la Marmotte au Mont des Morios

Les autres jours de randonnées se sont enchaînés à coup de 15, 16 et 17 km parsemés de bonnes discussions, de collations maison, d’ajustement de couches de vêtements et de pauses besoins-naturels. Le deuxième refuge, c’était La Marmotte, au pied du très populaire Mont des Morios.

Après une bonne journée de marche, la baignade dans la rivière, autant rafraîchissante que vivifiante, en valait la peine. Les sentiers de la demi-traversée offrent des points de vue majestueux avec un dénivelé plutôt raisonnable.

Jour 3 : le refuge de la Chouette, un coup de coeur!

La troisième journée a été notre préférée grâce à ses paysages diversifiés. Nous avons savouré notre dernière soirée au refuge de La Chouette, sur le bord d’un petit lac et isolé par les montagnes. On aurait décidément voulu y rester.

Baignade, bonne bouffe et rencontres

Le soir, les pieds et les jambes fatigués, c’était le moment parfait pour se baigner dans le lac ou la rivière, pour prendre le temps de cuisiner sur le poêle à bois et d’apprécier la tranquillité et les bruits de grenouilles. Nous avons partagé deux refuges sur trois avec Andréas et Bob, deux amis d’enfance du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui, chaque année, se retrouvent en mai pour leur traditionnelle semaine de randonnée. Cette année, Luna, le chien d’Andréas, les accompagnait sur leur chemin.

Dernier matin, au refuge de La Chouette

Jour 4 : fin de la rando et retour au bercail

Arrêt gourmand

Nous sommes rentrées lundi, en remerciant le ciel d’être payées pour marcher en ce congé férié. Sur la route du retour, nous avons découvert le petit café-resto Fourchette et Vinaigrette, à Saint-Aimé-des-Lacs. Il faut dire qu’ils ont choisi le nom parfait pour séduire cinq foodies-nutritionnistes. Un arrêt incontournable, fraîcheur garantie. C’était tout ce qu’on avait de besoin en sortant du bois, sans parler du couple très sympathique qui nous a accueillis.

4 jours à marcher pour déconnecter

Bref, ce genre de randonnée de quatre jours est une excellente manière de déconnecter réellement. Ces journées complètes à marcher, sans écran, nous permettent de nous reconnecter à nous-mêmes, à la nature, de ralentir et d’avoir de bons fous rires.

Bonus : menu de randonnée-camping pour vous inspirer

En prime, voici le menu de camping de cinq foodies-nutritionnistes en autonomie :


Vendredi
SamediDimancheLundi
DéjeunerGruau du randonneur (cacao, cannelle, chia, noix, fruits séchés)
Café bodum
Pain banique cuit sur le poêle et beurre d’arachide
Café bodum
Gruau du randonneur
Café bodum
DînerSalade «touski» du moment (millet, edamame, maïs, pois verts, feta, abricot, gingembre, curcuma)Wraps (poulet en canne, pomme, fromage, carotte lactofermentées à l’aneth, moutarde au miel)Wraps (végépâté, fromage, radis marinés, moutarde au miel)Wraps au beurre d’arachide miel et arrêt au Fourchette & Vinaigrette
SouperChili maison et couscousCari rapide sur feu de camp de Geneviève O’Gleman
Pâtes crémeuses aux champignons de Geneviève O’Gleman
Collations (pour tous les jours)
– Galettes Labriski (Cours forest!, Bomba Rosa, Vous avez dit brownies?)
– Carrés choco-beurre d’arachide
Barres «coup de fouet» à l’espresso
Galette déjeuner beurre de noix, chocolat & banane
– Mélange du randonneur (au goût : noix, graines fruits séchés, chocolat…)
– Barres tendres du commerce (ex. : barres aux figues de style Nature’s Bakery, Clif, LÄRABAR, etc.)



Laurence Bastien

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