En collaboration avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue.
Avec ses 7500 lacs et rivières, ses paysages à couper le souffle et son peuple engagé, on peut dire que le Témiscamingue est une destination tout indiquée pour mettre en place un défi d’endurance comme le raid.
Le Raid, c’est quoi?
Une compétition internationale en pleine nature qui combine nage, vélo de montagne, course à pied et canot, tout en s’orientant à l’aide d’une carte et d’une boussole. Le défi est de 160 km au total et s’échelonne sur 3 jours.
Les duos doivent retrouver différents points de contrôle placés à des endroits emblématiques du territoire, sans quoi ils sont soumis à des pénalités de temps.
La première journée est consacrée au Raid jeunesse où chaque équipe doit parcourir 20 km accompagnée de jeunes originaires du Témiscamingue. Développer la culture du plein air en région et faire la promotion des saines habitudes de vie, une des nombreuses motivations qui a poussé le coordonnateur de l’événement Ambroise Lycke à mettre sur pied le projet :
«Le Raid Jeunesse est une belle façon d’initier la relève de demain au plein air et à l’aventure, on veut que les jeunes apprennent, découvrent et trippent sur leur milieu».
Réalisé en plein cœur du territoire Anishnabe, l’événement est organisé en étroite collaboration avec la communauté anishnabe de Long Point, dans le but de mettre en lumière la culture autochtone.
Un rayonnement international
Les équipes peuvent maintenant récolter des points sur le circuit international World Series en participant au Raid Témiscamingue. C’est d’ailleurs pourquoi cette année on y trouvait des équipes de l’Uruguay, du Brésil, du Mexique et de la Finlande.
La compétition offre une visibilité sans égale à la région. Des journalistes de renom sont d’ailleurs venus capter des images dans le but d’en faire une émission de TV qui sera diffusée dans 125 pays et traduite dans près de 50 langues. On parle d’environ 1,4 milliard de cotes d’écoute à travers le monde.
Une mention spéciale aux deux équipes entièrement composées de femmes. L’objectif étant d’augmenter le ratio, l’organisation ne s’est pas gênée lors du discours de clôture pour encourager les femmes à s’inscrire pour les prochaines années.
Somme toute, on peut dire que c’est mission réussie pour cette seconde édition du défi.
