6 raisons pour lesquelles tu devrais envisager de partir vivre à la Baie-James

En collaboration avec Attraction Nord

Dernièrement, on a eu la chance de visiter 3 municipalités de la Baie-James, soit Matagami, Lebel-sur-Quévillon et Chibougamau, pour un court séjour de 4 jours. L’idée était d’abord et avant tout de nous faire connaître la région, sa qualité de vie et les emplois qui s’y trouvent. Après avoir discuté et recueilli l’histoire de plusieurs habitants de la région, on a été heureuses de constater que plusieurs ont fait le choix de s’établir, bien qu’ils n‘étaient pas Jamésiens d’origine. Dans cet article, on démystifie donc les idées préconçues entourant cette région éloignée.

La qualité de vie

Un des éléments qui revenait le plus lors de nos discussions avec les gens est certainement le train de vie de la Baie-James. Ici, il suffit de quelques minutes pour se rendre pratiquement partout et, évidemment, il n’y a pas de problème de trafic! Les gens finissent de travailler à 17h et arrivent chez eux à 17h05. Plusieurs retournent même dîner à la maison. Comme l’a mentionné Félix, cet avocat de formation originaire de Laval qui a fait le choix d’habiter en forêt pour vivre de simplicité volontaire : « La Jamésie est un monde à découvrir, un peu de curiosité, et le tour est joué ! Tout ce que ça prend pour être heureux s’y trouve ». C’est ce qu’on a compris aussi après avoir discuté avec un bon nombre de parents. Leurs enfants ne manquent de rien. Que ce soit le hockey, la natation, le ski de fond ou le karaté, il y a une grande variété d’activités pour tous les goûts!

Les gens

On a été accueillies tellement chaleureusement partout où on est passées. Les gens sont heureux de rencontrer les nouveaux arrivants et on le ressent aussitôt. Plusieurs activités sont d’ailleurs organisées dans le but de faciliter l’intégration et pour permettre aux gens de se créer un réseau. Comme le dit Félix, « habiter à la Baie-James, c’est être loin du monde, mais près des gens ».

Les opportunités

Il va sans dire que, partout à la Baie-James, les opportunités d’avancements se font très rapidement, peu importe le domaine d’étude. Les gens avec qui on a eu la chance de discuter pendant notre séjour ont mentionné que jamais ils n’auraient pu accéder à un niveau d’emploi semblable à ce qu’ils ont présentement aussi tôt dans leur carrière autrement qu’en région.

Le salaire et coût de la vie

Le salaire moyen par habitant du territoire de la Baie-James est assez élevé. Avec le prix des maisons assez bas, il n’est pas rare de voir des jeunes familles posséder une maison, un chalet, des voitures, en plus de profiter de la vie pour voyager! Étant près de tout, les Jamésiens dépensent moins en essence de façon quotidienne. Ils ont aussi accès à une panoplie d’activités gratuites ou à faible prix, en plus des crédits d’impôt très avantageux.

La culture

À Chibougamau, on s’est rendues au salon d’artisans «Les Arts en Nord» où on a fait la rencontre de plusieurs artistes de la place. En seulement 4 jours, on a pu discuter avec 3 artistes qui réussissent à vivre de leur art à temps plein. À Matagami, Étienne, le directeur des loisirs, nous a vite fait comprendre la vaste étendue de l’offre de spectacles. En effet, des artistes de renom de partout au Québec sont reçus sur place assez régulièrement. Lebel-sur-Quévillon présente le plus grand nombre de communautés culturelles de la Jamésie. Pendant notre séjour, on a participé à un de leur souper interculturel, une soirée riche en rencontres qui nous a permis de comprendre en profondeur les réalités de l’endroit.

Le plein air

Étant toutes deux amatrices de plein air, on avait bien hâte de voir ce que ce grand territoire nous réservait. À notre grand bonheur, la neige n’a pratiquement pas arrêté de tomber lors du séjour! Bien qu’un bon nombre d’habitants sont adeptes de chasse et de pêche, les fans de canot, de kayak, de VTT, de motoneige, de ski, de raquette ou de vélo sont tout aussi bien servis. On a aussi été étonnées de voir à quel point il était facile d’accéder aux pistes de randonnées à partir du centre-ville. Finalement, on n’a pas pu observer d’aurores boréales, mais ce n’est que partie remise!