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Le «layering» ou comment s’habiller peu importe la saison

Avec l’arrivée de la température printanière ces temps-ci, le mercure passe rapidement d’un beau 15°C au soleil à un -1°C plutôt frisquet, et ce, en moins de 24 heures. Cela fait en sorte qu’il devient plus difficile de savoir quoi porter lors de nos excursions à l’extérieur, pour ne pas avoir trop chaud ni trop froid. Une des bonnes techniques à adopter dans cette situation est le layering, ou comme nos grands-mères l’appellent, l’habillement en pelures d’oignon.

Cette technique d’habillement lors des activités extérieures tient d’ailleurs son nom du mot anglais layer, donc du fait qu’il vaut mieux porter plusieurs couches de vêtements plus minces, qu’une seule très épaisse.

Bien qu’il existe plusieurs théories concernant l’ordre des couches à appliquer, la plus répandue est la suivante :

1. Couche de base

La première couche à porter sur soi est celle qu’on appelle souvent la seconde peau. Cette couche doit être composée de vêtements relativement ajustés qui absorbent la transpiration. Ces vêtements serviront notamment à créer une couche d’air entre le corps et la couche isolante, pour permettre de se réchauffer ou de s’aérer, selon les situations.

Pour cette couche, il est conseillé d’utiliser des matériaux légers tels que ceux utilisés pour les vêtements d’exercice en polyester. Les personnes les plus expérimentées vous diront sûrement que rien ne vaut un sous-vêtement en laine de mérinos, mais ce matériel peut être très coûteux et n’est pas essentiel pour être bien équipé. Un chandail à manches longues et un legging font aussi très bien le travail!

2. Couche isolante

La seconde couche, et la plus importante en cette saison aux températures changeantes, est la couche isolante. Chargée de conserver la chaleur corporelle à une température adéquate, cette couche est essentielle pour les activités de longue durée (2 heures et plus), afin d’éviter les mauvaises surprises.

Cette couche doit cependant être retirée dès que l’activité physique pratiquée fournit un effort modéré et que l’on se met à suer, pour éviter d’être humide. Pendant les temps de repos et une fois l’activité terminée, cette couche peut être remise pour garder la chaleur corporelle. Les matériaux idéaux pour ce genre de couche sont la laine ou le polar. D’ailleurs, si vous êtes à la recherche de la parfaite petite laine à ajouter à votre équipement, rendez-vous sur la boutique du site web, pour vous procurer un des plus beaux polars faits ici au Québec!

3. Couche imperméable ou coquille

La dernière couche – et non la moindre – est celle qui protège des intempéries. Qu’il neige, pleuve ou vente, tous ces éléments peuvent venir créer de l’humidité et compromettre notre pratique d’activités. C’est pourquoi il est toujours bon d’apporter un coupe-vent ou un imperméable pour faire face à toutes les éventualités.

Pour cette couche, tous les manteaux imperméables légers conviennent. L’important est de ne pas miser sur un vêtement trop épais, et risquer alors d’avoir trop chaud.

Vêtus de ces trois couches, vous êtes alors prêts à profiter pleinement du printemps et de toutes les activités en plein air disponibles. L’important est de ne pas se laisser décourager par les températures changeantes et de s’habiller adéquatement avec la technique du layering.

En terminant, mes trois conseils, en tant que passionnée de plein air et scoute aguerrie, seraient :

  1. Toujours s’habiller plus que pas assez en partant.
  2. Retirer immédiatement une couche dès que l’on a chaud, même si cela veut dire faire attendre plusieurs personnes.
  3. Éviter à tout prix de mouiller son équipement.

Sur ce, bonnes activités! Et n’hésitez pas à me partager vos trucs d’habillement dans les commentaires.

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