Je sais que nous sommes en plein hiver, que les paysages sont encore blancs et qu’il fait froid. Mais j’aime penser à mon prochain été plein de chaleur, c’est pourquoi je veux te parler du canot.
Après deux mois sur le sol abitibien. On a commencé à se faire quelques connaissances, tous amoureux des sports de plein air. Ce qui ressort beaucoup de ces conversations c’est que la région est un royaume pour la pêche, la chasse et le canot. En attendant que la neige disparaisse, j’essaye d’imaginer ce que pourrait être une sortie en canot.
Arrivent la fonte des neiges et le temps de la pêche, plusieurs amis partent en canot, mais on ne peut pas les accompagner, car il manque de la place. On ne veut pas acheter, car on a peur d’utiliser notre canot peu de fois (c’est quand même un investissement). Finalement, on en trouve un d’occasion et on décide de le prendre.
On ne regrettera alors jamais notre achat. Un de nos meilleurs investissements. On l’a utilisé en moyenne une fois par semaine de juin à début octobre. On ne connaît rien au canotage et, finalement, on s’est rendu compte que c’était moins compliqué que ça peut paraître. Il suffit juste de bien respecter les consignes de sécurité, de choisir des lacs tranquilles pour débuter et le tour est joué.
Pour bien débuter il te faut :
- Des barres de toit pour ou une remorque pour transporter ton canot.
- Des sangles pour accrocher ton canot à ta voiture (3 minimum). Nous, on en met 4.
- Un gilet de sauvetage par personne.
- Un kit de secours pour le canot (on le trouve facilement en magasin).
- Pagaie(s).
- De l’eau ou une bouteille qui filtre l’eau.
- Un vêtement chaud et un vêtement de pluie (en cas de météo changeante).
- Une corde attachée à l’avant de ton canot.
Te voilà prêt(e) pour une petite virée en canot. L’inconvénient c’est qu’il faut toujours un partenaire pour pratiquer cette activité, mais ça a aussi son charme.
L’Abitibi-Témiscamingue se prête bien pour faire du canot. Voici quelques lacs faciles d’accès pour commencer : le lac Dufault, le lac Bruyère, le parc d’Aiguebelle, le lac Kipawa au Témiscamingue.
Il faut toujours se renseigner sur la météo avant de partir et se renseigner sur la possibilité de naviguer sur les lacs où l’on va. Par exemple, le lac Abitibi est un lac très difficile à pratiquer où il y a très fréquemment du vent et des vagues difficiles à naviguer.
Ensuite si tu te sens à l’aise, je te laisse embarquer pour du canot-camping, mais ça, ce sera sûrement pour un prochain article!
Dernière chose, si tu es seul(e) et tu ne trouves pas de partenaire tu peux remplacer le canot par un kayak. 😉
