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1 défi, 2 nuits, 3 jours, 4 degrés et 5 sommets!

Pour une deuxième année consécutive, j’ai eu la chance de réaliser le Défi des 5 sommets avec une de mes meilleures amies, avec qui je devais partir au printemps dernier pour réaliser le trek du Salkantay au Pérou. Malheureusement, en raison des circonstances, notre voyage s’est vu reporter, et notre défi de trekking aussi.

Bien déçues de constater que les heures d’entraînement et de préparation ne porteraient pas fruit, nous avons eu l’idée de remplacer notre trek péruvien par un similitrek québécois : le Défi des 5 sommets.

Le défi des 5 sommets a pour grand avantage d’être très souple dans ses critères de participation ; il suffit de faire l’ascension des cinq sommets et prendre une photo avec la pancarte qui y est installée. Pas d’ordre précis, pas de délai de grimpe, pas de matériel requis pour les photos… Pour nous challenger un peu plus et conserver l’idée du « trek » initial, nous avons choisi de réaliser les cinq sommets en trois jours. Comme nous connaissions la plupart des monts du défi de cette année (pour y a avoir participer l’an dernier), nous savions que de compléter le défi complet en trois jours était possible, mais physiquement challengeant !

C’est lors du premier week-end d’octobre que nous avons réalisé le défi, un moment idéal pour les amateurs de plein air qui désirent éviter l’achalandage estival des randonnées de Charlevoix. Les temps frais, les couleurs flamboyantes et la tranquillité des montagnes ont tous été des facteurs ayant contribué à notre week-end de rêve.

Quelques semaines plus tôt, nous avions pris le temps d’organiser rigoureusement notre week-end, car nous savions que le temps jouerait probablement contre nous, notamment avec le soleil qui se couche de plus en plus tôt à l’automne. Ainsi, nous avions tout prévu, calculé et réparti afin d’arriver à la journée du départ et simplement avoir à conduire, hiker, manger et dormir, bref, suivre notre itinéraire. Nous avons pris le temps d’évaluer quel itinéraire était le plus logique en fonction de notre lieu d’hébergement, des niveaux de difficulté et longueur des monts ainsi que de la route. Nous en sommes finalement arrivées à l’horaire suivant :

Jeudi 1er octobre

Départ de Trois-Rivières à midi. Tel que prévu, nous sommes arrivées vers 15h au domaine à Liguori, qui se voulait notre premier arrêt. Nous avons débuté l’ascension du Mont à Liguori vers 16h et avons atteint le sommet vers 17h30. Nous avons eu la chance de profiter du « golden hour » au belvédère juste avant d’entamer une descente qui s’est bien faite à la lampe frontale, dans la pluie (mais nous étions heureusement très bien équipées!). Une fois de retour au domaine, nous avons roulé jusqu’à La Malbaie là où nous avions réservé une auberge jeunesse pour le week-end.

Vendredi 2 octobre

Réveil à l’aurore afin d’être au pied de l’Acropole des draveurs à 8h. La montée a débuté vers 8h30 et c’est 1h30 plus tard que nous arrivions à la fameuse pancarte du défi. Nous avons eu la chance incroyable d’avoir le sommet à nous seules, du vrai luxe pour les adeptes de plein air que nous sommes.

Après une descente dans la pluie, nous avons roulé jusqu’à la Zec du Lac-aux-Sables pour affronter le Mont Menaud. Seules dans le stationnement, c’est vers 16h que nous avons entamé le sentier. Encore une fois, ce fût mouillé et glissant, mais c’est un sommet complètement désert (et très brumeux !) qui nous attendait, à notre plus grand plaisir. Vers 19h, nous étions de retour à l’auberge jeunesse pour un bon souper, et une bonne nuit de sommeil.

Samedi 3 octobre

Départ de l’auberge vers 7h30, direction le Mont des Morios. Au pied du mont, il faisait 4 degrés ce matin-là. La technique du « layering » a été bien pratique et, quand nous sommes arrivées au sommet vers 10h, nous étions quasiment en t-shirt. Après avoir pris nos photos et une pause collation, nous sommes descendues. Vers midi, nous étions déjà en direction du dernier, mais non le moindre, Mont du Dôme situé dans le parc des Grands-Jardins.

Là-bas, nous avons eu la surprise de constater un stationnement rempli de voitures, allant même jusqu’en bordure de route. Nous étions confrontées à la réalité : un samedi après-midi d’automne à Charlevoix. Nous avons entamé la montée vers 14h30 et à 17h, nous étions dans la voiture en direction de Trois-Rivières : court, mais efficace !

Nous avons finalement terminé notre petite escapade par un arrêt à la boulangerie « À chacun son pain », située à Baie-Saint-Paul. Un véritable week-end de rêve, de quoi se ressourcer avant le deuxième confinement que, malgré tout, nous avions vu venir… 

J’en retiens une chose : il faut profiter au maximum des moments avec ceux qu’on aime!

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