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Un séjour de canot-camping au Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Février. Je sais à quel point les terrains de camping donnant directement sur l’eau partent vite, donc je réserve à l’avance cette année pour notre expédition de canot-camping dans le Parc national des Hautes‑Gorges-de-la-Rivière‑Malbaie.

Planifier les vacances d’été adoucit le froid mordant du début de l’année. Le terrain sera au secteur l’Équerre, qui n’est pas accessible en automobile. Les seules façons de parcourir les 8 km le séparant du pavillon de service sont à pied, en vélo, ou en canot. Allô la tranquillité! Pour nous, cette année, ce sera en canot.

Le jour J

Dans la frénésie entourant l’intérêt du voyage local cet été, j’ai été chanceuse d’avoir mon expédition déjà réservée. Le jour J arrive. Nous sommes impatients, quoique conscients d’êtres semi-préparés. Ce sera, pour mon amoureux et moi, notre première expérience de canot-camping. Peu stressés, on se dit que quoi qu’il arrive, c’est pour deux nuits seulement, et que cette première sortie nous permettra de prendre de l’expérience avec ce type d’activité.

Paquetage du canot

Fiou! Tout rentre. Ce n’est qu’après 3 km de ramage que nous nous rendons compte que nous avons oublié de remplir nos sacs à eau ainsi que nos gourdes. Erreur de débutants. Ce n’est pas grave, nous avons un petit poêlon et une casserole, nous ferons bouillir de l’eau en arrivant. Ce n’est pas comme si on allait en manquer, après tout, le stationnement de notre embarcation donne directement sur la rivière. Une partie des joies d’être dehors sont les imprévus qu’on aurait pu prévoir qui deviennent des anecdotes (quand tout finit bien, bien sûr!). De toute façon, devant la vue à couper le souffle de la rivière en plein centre des deux montagnes, c’est le moindre de nos soucis.

Les vacances sont douces, quoique pluvieuses. Ce n’est pas la pluie qui va nous empêcher de profiter de notre embarcation. Nous nous rendons vite compte que nous avons apporté beaucoup trop de choses inutiles, deuxième erreur de débutants. Heureusement, aucun portage n’est nécessaire pour le secteur l’Équerre. Sincèrement, c’est vraiment une belle place pour s’initier au canot-camping.

Le retour

Au retour, les choses se corsent : nous sommes pris dans un orage intense qui nous surprend à mi-parcours. Nos cœurs battent vite, le stress embarque. Est-ce qu’on ne devient pas des cibles de choix pour un éclair, nous, seul point au milieu d’une rivière? Malgré notre bâche, notre équipement est vite détrempé, excepté ce qui se trouve dans le sac étanche. Nous gardons notre calme, mais sommes conscients d’un potentiel danger. Nous essayons de pagayer plus vite en voyant à moitié tellement la pluie est violente. Nous tentons de nous mettre le plus possible sur le côté sans possibilité de nous poser puisque nous sommes dans une section aux rebords rocheux.

Puis l’orage part aussi vite qu’il est arrivé. Tout se calme, tout s’apaise. Un bon rappel que la nature a, en vérité, toujours le contrôle. N’est-ce pas un peu ce que nous venons chercher dans les bois, une perte de contrôle et la joie de l’inconnu?

Si, à ton tour, tu aimerais découvrir le canot-camping, rends-toi sur le site de la SÉPAQ pour réserver ton séjour!

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