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Notre première fois à la pêche aux saumons!

En collaboration avec Saumon Québec et la Zec de la Rivière-Matane.

Cet été, on a visité une partie de la Gaspésie et, qui dit Gaspésie, dit pêche aux saumons! C’est donc à la Zec de la Rivière-Matane, rivière-école par excellence, qu’on a reçu notre baptême. 

Une fois arrivée à Matane, on a été essayer nos waders (salopettes imperméables) et nos bottes au poste d’accueil de la Zec. Une fois bien équipées, on s’est rendues à la passe migratoire pour mieux comprendre le trajet emprunté par les saumons au cours de leur vie. C’était super intéressant et fascinant de voir comment le système fonctionne! La passe migratoire permet de compter le nombre exact de saumons qui remontent la rivière et de les mesurer un par un, ce qui est assez exceptionnel au Québec! La rivière Matane est une des tops dans la province en termes de montaison. Au moment de notre visite, c’est plus de 2400 saumons qui étaient passés depuis le début de la saison!

Saumon : cours 101

Pour la petite histoire, la rivière Matane mesure entre 80 et 100 kilomètres de long et comprend plusieurs fosses (80) où les saumons se reposent. C’est dans ces fosses que la pêche se fait. Entre les mois d’avril et septembre, les saumons remontent la rivière pour le frai qui a lieu à l’automne. Une fois qu’ils ont frayé, les oeufs éclosent le printemps suivant. Les petits tacons passent de trois à cinq ans dans la rivière avant de se métamorphoser en saumoneau. La transformation se fait au cours de la dernière année en rivière et est due au fait que le saumoneau doit passer de l’eau douce à l’eau salée. Au printemps, il va se rendre jusqu’au Groenland pour se nourrir et devenir un saumon mature adulte. Il passera de une à trois années en mer avant de revenir dans sa région natale dont il s’est imprégné de l’odeur lors de ses premières années de vie. Impressionnant, non?

Fun fact : le saumon ne se nourrit pas en rivière! En effet, il ne mord pas la mouche pour la manger, mais bien parce qu’il se tanne et veut faire le ménage de sa fosse! Le choix de la mouche est donc primordial et se fait en fonction de plusieurs facteurs comme la température et le débit d’eau de la fosse.

Une expérience unique

Donc, armées de nos cannes à pêche et de nos mouches, on a appris les rudiments de la pêche à la mouche avec le meilleur guide en ville. Soyez avertis, ça prend beaucoup de technique! Selon notre guide, il a vu pire (on prend ça pour un compliment haha!). Sans farce, on a eu beaucoup de plaisir et le temps passe tellement vite quand on pêche. C’est relaxant et ça demande beaucoup de patience. Ce n’est pas parce qu’on voit les saumons dans l’eau qu’ils vont nécessairement mordre ou bouger en voyant la mouche. D’ailleurs, rares sont ceux qui pêchent un saumon dès leur première journée et, malheureusement pour nous, on n’a pas fait exception à la règle. Mais qu’à cela ne tienne, on se console en se rappelant qu’on a eu la chance de vivre cette expérience unique en Gaspésie et on a déjà hâte à notre prochaine fois!

Un gros merci à Saumon Québec et à la Zec de la Rivière-Matane pour la journée incroyable! 

Maude Martel

À propos de Maude Martel

Jeune âme vagabonde qui adore parcourir le monde et les quatre coins du Québec, mais qui aime aussi boire son café tranquille en pyj’ le dimanche matin. Elle est constamment à la recherche de nouvelles aventures et tente de sortir de sa zone de confort le plus souvent possible. Elle prône l’idéologie qu’on ne vie qu’une seule fois, alors aussi bien faire ce que bon nous chante quand ça nous chante! Ses activités de prédilection sont variées, allant de la randonnée en montagne à la plongée sous-marine, en passant par l'entraînement fonctionnel et la photographie amateur. Très terre-à-terre, elle s'intéresse aux différentes cultures et aux réalités extérieures. Selon elle, le voyage est la plus belle école de vie!

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