De retour au Saguenay après avoir passé l’été sur la Rive Sud de Montréal, j’ai décidé de continuer mon exploration de Charlevoix en m’attaquant au Mont du Dôme, dans la Zec des Martres.
Le mont du Dôme
Randonneuse expérimentée, cette ascension ne me faisait pas peur. Cependant, j’ai pris la décision de faire l’aller-retour par le côté plus long. Le secteur où il y a des roches me semblait un peu risqué pour une fille qui a fait 4 entorses du genou en deux ans. J’ai donc opté pour l’aller-retour par le même sentier plutôt qu’une boucle, puisque pour moi, la sécurité est prioritaire en randonnée.
Dès le premier kilomètre, je suis submergée par la beauté des montagnes du Massif Lac Jacques-Cartier. Lors de la première montée, on se retrouve aussi haut que la montagne de l’autre côté de la route 381, ce qui est assez impressionnant. Parlant de la 381, je la classe, avec la route 299 en Gaspésie, parmi les plus belles au Québec (et je connais mon Québec, ayant habité dans 5 régions). Ça rend l’heure et demie pour se rendre au sentier encore plus plaisante !
L’ascension
La première montée est un peu abrupte et vous aurez quelques traversées de ruisseau à faire. La dernière demande de marcher sur les roches pour éviter l’eau. Le deuxième kilomètre est relativement plat. J’ai croisé un joli lac et il est possible de dévier un peu du sentier principal pour aller l’admirer.
Par la suite, c’est la montée. Sur environ 20 mètres, il y a une portion du sentier très à pic. Les crampons sont obligatoires sinon les risques d’accident dans cette section sont très élevés. Certains randonneurs mentionnent même qu’ils aimeraient qu’une corde soit installée. Par la suite, bien que d’autres montées sont à prévoir, le pire est fait. Plus de craintes pour mes genoux sélectifs.
Le sommet et une vue à couper le souffle
Après deux heures et demie de marche, j’ai atteint le sommet du Mont du Dôme. Il ne ventait presque pas, la vue était magnifique et, au loin à St-Urbain, je pouvais voir qu’il y avait une mer de nuages plus basse que moi. J’étais, comme chaque fois que j’atteins un sommet, remplie de fierté et de douceur. Je serais restée plusieurs heures, mais j’avais tout de même 4 km à faire idéalement avant la noirceur. Trois amis se sont joints à moi avant d’entamer ma descente : des mésangeais du Canada espérant me charmer suffisamment pour les nourrir. Je n’ai rien de bon pour eux, alors je me contente de les photographier.
J’ai cependant pris amplement mon temps pour retourner. Beaucoup de social avec les autres randonneurs et plusieurs photos plus tard, je suis de retour à mon point de départ. À ce moment, je me dis d’ailleurs que ça serait vraiment cool de louer le Chalet Eudore éventuellement. Il est juste au pied du Dôme.
Bref, j’ai atteint mon 17ème sommet en 4 ans de passion en ce 11 décembre dernier, alias la Journée internationale de la Montagne !
