Cap à l’Orignal : Cette randonnée surprenante que tu dois absolument faire

Nomade comme je suis, j’ai décidé de quitter la Côte-Nord dernièrement et je suis venue m’installer à Rimouski. Plus proche de ma famille qui est à Québec, mais encore l’aspect nature et démesure que j’aimais tant de l’autre côté du fleuve. Donc là, je découvre petit peu par petit peu mon nouveau chez-moi. Je trippe ben raide.

Éventuellement, je ferai peut-être un article pour rassembler toutes mes premières découvertes, mais présentement, mes idées ne sont pas encore assez claires pour les raconter par écrit. Donc, je vais simplement m’en tenir à vous faire connaître un petit coin de mon nouveau chez-moi avec lequel je suis complètement tombée en amour en fin de semaine.

Il y a deux semaines, ma meilleure amie m’écrit pour me dire qu’elle et sa copine étaient sur leur retour de la Gaspésie et qu’elles voulaient arrêter au Bic faire la randonné «Cap à l’Orignal». Malheureusement, après vérifications, on peut seulement faire cette piste quand la marée est basse. Donc, quand elle est venue me rendre visite en fin de semaine dernière, nous avons organisé notre horaire pour pouvoir faire cette excursion. En d’autres mots, si ce texte vous charme et que vous avez envie d’essayer cette randonnée, prévoyez votre horaire un peu d’avance en fonction de Mère Nature puisqu’on ne peut pas partir quand on veut.

DONC, on vérifie les marées et on se prépare samedi en fin d’avant-midi pour se rendre dans le parc du Bic (SÉPAQ). En arrivant, l’homme à l’accueil nous dit que nous sommes un peu en retard (classique) pour pouvoir faire le grand tour, mais que si on marche vite, tout est possible.

Les informations générales qu’on a : c’est une piste considérée «difficile» de 8,7 km. On se demandait comment marcher autour du rivage sur plage pouvait être «difficile». On n’arrivait pas à envisager ce qui nous attendait. On a été merveilleusement surprise. Après réflexion, il aurait pu être mentionné «dangereux» au lieu de «difficile».

En effet, ce n’est pas sur de petites plages désertes que se situe la randonnée, mais bien dans les rochers qui entourent tout l’estuaire. Il faut donc être bien équipé (chaussures), savoir grimper et ne pas avoir trop le vertige.

Tantôt sur des rochers à escalader et faire preuve de créativité pour traverser des précipices, tantôt sur des merveilleuses plages avec des vues incroyables sur le Bic, ce parcours nous a complètement charmées. J’avais du mal à croire que j’étais au Québec… Et encore plus de mal à croire que cet endroit magnifique était à quelques minutes de chez moi; que cet endroit EST mon nouveau chez-moi.

Pincez-moi quelqu’un. J’ai parfois trouvé que les paysages ressemblaient étrangement aux paysages que j’ai pu admirer en Islande il y a quelques mois. La différence c’est que je n’ai pas eu à prendre l’avion et que je pourrai y retourner facilement quand je le voudrai.

Finalement, mon amie et moi avons fait le grand tour de 8,7km parce qu’il faisait beau et qu’on se sentait téméraire cette journée-là (on n’a pas marché si vite comme nous l’avait dit la personne à l’accueil, au contraire, on s’est arrêtées 10000 fois pour prendre des photos – je suis la pire pour ça).

Donc selon ce que nous avait dit le monsieur, on était plus qu’en retard pour entrer dans notre temps. On a donc clenché en vitesse le reste de notre expédition jusqu’à la forêt!

Parce que oui, la fin de la piste se termine en forêt avec des vues imprenables encore une fois sur de beaux paysages en hauteur. Sachez toutefois que si vous êtes moins téméraires, plus fatigués ou encore un peu en retard pour faire le grand tour, il y a possibilité de couper pour faire une piste un peu plus petite de 5,5 km.

P.S. Faites-moi signe si vous y allez, j’ai tellement aimé ça que je devrais être dans les parages héhé !

Par Ève-Danielle