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Aujourd’hui, j’ai renoué avec le vélo

Par 28 juin 2019 Real talk

Ah le vélo! Premier symbole de liberté au début de l’adolescence, alors qu’on peut maintenant aller plus loin et revenir plus tard de chez nos amis, car on n’est pas contraint par l’horaire de taxi imposé par nos parents. Je dois avouer que je n’avais pas touché à un vélo depuis facilement 4 ans, mais je caressais l’idée de commencer à en utiliser un pour aller au travail au moins 1 ou 2 jours par semaine.

Il faut dire qu’avec la prise de conscience environnementale, ainsi que le budget accordé à l’essence qui devient toujours plus astronomique, le fait d’essayer une autre alternative à l’auto devenait de plus en plus alléchant.

Le matin du jour J, je dis au revoir à mon amoureux, mets mon casque et me prépare à partir. Je me sens comme une aventurière. Il m’arrête dans mon enthousiasme débordant en me disant:

-Tes pneus sont gonflés?

– Oui oui ! que je dis, alors qu’en vérité, je n’ai même pas pensé à jeter un coup d’oeil.

Il me regarde, le doute dans les yeux, et comme il me connaît trop bien, se lève et va vérifier. Il s’est avéré que finalement, ils étaient pas mal dégonflés. Oups ! Je suis maintenant (vraiment) prête pour le départ.

Tsé l’expression «C’est comme faire du vélo!», dans le sens qu’on oublie jamais vraiment un savoir-faire… Eh bien non ! Ça m’a pris un bon 2km difficile pour me rendre compte que je pouvais jouer avec les vitesses selon la pente que je montais, chose que j’avais totalement oubliée. Je pouvais bien trouver ça difficile! Comme c’était ma première sortie en quatre ans, ça m’a pris 55 minutes me rendre au travail alors que google map avait calculé qu’en 37 minutes je serais rendue. Ouch l’orgueil.

Outre cette petite blessure à ma fierté, j’ai adoré. Comme je ne pognais pas les nerfs le matin devant les lumières non synchronisées et les automobilistes qui changent de voie sans clignotant, je suis arrivée au travail plus zen, plus détendue et contente d’avoir une petite heure dehors avant de m’enfermer à l’intérieur. Par contre, j’étais un peu craintive, et s’il y avait une portion du chemin sans piste cyclable, je pédalais sur le trottoir, prête à expliquer mes peurs à un policier qui m’aurait demandé de pédaler dans la rue.

En gros, j’ai bien aimé l’expérience, et je me suis mis comme défi d’aller au travail au moins une fois par semaine en vélo. Bon pour mon mental, ma santé, et l’environnement. Et vous, seriez-vous capable de vous donner ce défi?


Par Gabrielle G.

Gabrielle Gagne

À propos de Gabrielle Gagne

Si un être humain est composé à 60% d’eau, Gabrielle, elle, est composée à 20% de caféine, 20% d’envie de découverte et 20% d’hyperactivité. Dans le manuel d’apprentissage sur “comment devenir son ami”, on y mentionne qu’on peut la gagner soit en lui donnant de la nourriture, soit en lui achetant des bas fluos avec des dessins étranges. Elle est quand même un peu antisosciale, ce qui fait qu’elle aime bien se réfugier en montagne loin des gens. Pour elle, la planification d’un roadtrip inclut de mettre beaucoup de temps pour la préparation d’une playlist solide. Elle espère vous faire découvrir québec et ses régions au travers de ses façons de faire peu conventionnelles.

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