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Parlons des légumes frais de l’Outaouais!

Par 31 octobre 2017 Outaouais

Jusqu’à il y a environ deux ans, j’ignorais complètement l’existence des paniers de légumes. Vous savez, ceux qui proviennent d’une ferme et que l’on se fait livrer 1 fois par semaine plutôt que d’acheter le tout dans les supermarchés les plus populaires. Quand une amie à moi m’a parlé de ces légumes frais qu’elle se faisait livrer de juin à octobre, ça m’a intrigué. J’ai commencé à réfléchir sur ce que je mangeais, d’où ça venait, sur ce qu’il y avait vraiment dans mon assiette, moi qui achetais des légumes à profusion chaque fois que j’en avais l’occasion.

L’idée me restait en tête sans que je ne fasse le pas, sous prétexte que j’étais aux études et que je n’avais pas les moyens pour ça. Alors quand je suis arrivée en Outaouais (après mes études), j’ai fais le grand pas. Déjà, j’avais choisi mon appartement près de la Petite Nation, près des producteurs locaux. Donc cet été, pour la première fois, je faisais affaire avec une ferme locale pour me procurer mes fruits et légumes à défaut d’un panier par semaine pendant 18 semaines. 18 semaines à ne pas me casser la tête avec ce que j’allais choisir pour mettre dans mes salades et à me répéter que les maudits légumes ne sont pas achetables. Je peux vous dire tout de suite que mon argument de ne pas avoir les moyens était pas mal pas bon parce question « prix versus quantité » comparé à l’épicerie, j’ai sauvé des sous pas à peu près! Mais le plus important, c’est que j’ai passé 18 semaines à encourager un producteur d’ici, chose que je n’ai pas faite assez souvent dans ma vie. Non seulement j’étais contente de le faire, mais en plus j’ai mangé de bons légumes frais tout l’été! Qui s’en plaindrait ?

Il y avait toutefois quelque chose qui me chicotait. J’avais l’impression de ne pas savoir tout à fait d’où venaient mes belles assiettes colorées, qui est-ce qui avait salie ses mains pour que j’y aille droit. Ça fait que je suis allée les rencontrer!

Je suis allée voir, de mes propres yeux, comment poussent les concombres, les tomates, les oignions que je me suis fait un plaisir de déguster tout l’été. J’ai été impressionnée de voir, dès mon arrivée, la vaste étendue des serres et des jardins qui forment les Jardins de Capucinne.  J’ai eu droit à un accueil super chaleureux de la part des employés et du propriétaire qui m’a laissé une totale liberté pour faire autant de photos que je voulais un peu partout sur ses terres. Il a fait une partie de la visite avec moi pour m’expliquer comment ça poussait ces beaux légumes là, en passant des piments aux champignons. Pis pour vrai, j’n’avais aucune espèce d’idée comment ça pouvait ben pousser des concombres pis des piments, en fait, je ne m’étais jamais posée la question…Et je peux vous dire que c’est plutôt surprenant!

J’ai passé près d’une heure et demie à faire de superbes découvertes, mais surtout, j’ai rencontré des gens qui ont le « cœur à bonne place » et de belles valeurs à partager.

Si jamais t’es de passage en Outaouais quelque part entre le printemps et l’automne, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Tu peux t’arrêter à la ferme et acheter les meilleurs légumes que t’auras jamais mangé directement sur place. Pis dans le fond peu importe d’où tu viens, je t’encourage à t’intéresser à ce qui t’entoure, à consommer local pis à prendre le temps de piquer une jasette au monde de la place. Tu vas voir, ça va te faire du bien.

 


reviseure

 

 

 

Par Anabelle

 

 

Anabelle Pallagrossi

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