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Établir des liens avec sa région pour mieux s’intégrer à l’étranger

Par 13 novembre 2017 Real talk

Aimer la vie en Mauricie, c’est aimer être près de la nature, sans pour autant être à deux heures de route d’un centre commercial. C’est aimer être près de Montréal et Québec, sans pour autant avoir envie d’y habiter. C’est pouvoir profiter des avantages d’une ville comme Trois-Rivières, sans les désavantages reconnus d’une grosse métropole, comme le trafic intense. C’est aimer les grands espaces et la campagne, tout en pouvant bénéficier de la facilité qu’offre la proximité de la région avec les grands centres.

Comme la Mauricie, on aime la Nouvelle-Calédonie pour sa nature et ses grands espaces; pour le sentiment de liberté que ça nous procure. Cette sensation m’a fait sentir bien et a grandement facilité mon intégration. J’y vis avec mon copain depuis le 30 juillet dernier. Précisons qu’au départ, nous avions prévu nous installer ici pour au moins six mois avec l’intention d’y travailler pour subvenir à nos besoins. Comme nous n’avons pas eu de nouvelles de notre demande de visa, nous rentrons plus tôt que prévu au Québec, mais au départ, je ressentais vraiment le besoin de m’adapter rapidement en prévision des prochains mois. Comme je ne m’imagine pas m’installer dans une grande ville (je finirais par m’adapter, j’imagine, mais beaucoup moins rapidement), venir m’immerger dans un bain de nature comme la Nouvelle-Calédonie, c’était un peu comme «être à la maison».

Fait intéressant: la population de la Calédonie toute entière est de 278 000 et celle de la Mauricie est d’environ 265 000. Le genre de “petit” territoire où presque tout le monde se connait à deux personnes d’intervalle, mais aussi le genre de territoire sur lequel tu retrouves “les gens de la ville et les gens de la campagne”, avec des caractéristiques propres à chacun et différentes d’un type à l’autre. Cette similitude sociale est un autre élément qui a aidé mon intégration ici. Je trouvais ça amusant de comparer les opinions, les habitudes et même les accents, entre ces gens de la ville et ceux de la brousse. Ça m’a rappelé à quel point c’était semblable en Mauricie. Tu peux préférer faire une veillée dans le bois au bord d’un feu de camp avec ton amie qui vient du fin fond de St-Justin, mais préférer sortir prendre un verre aux Contrebandiers avec ton amie toujours bien arrangée, celle qui a fait son secondaire à l’Institut Keranna. Le plus drôle, c’est d’inverser les rôles: aller à la pêche avec ton amie bourgeoise et convaincre ton amie élevée à la ferme de se maquiller pour sortir au centre-ville de Trois-Rivières. Fous rires garantis! Bon, okay, je suis dans les clichés purs et durs en ce moment, mais j’ai retrouvé le même genre de stéréotypes ici et ça m’a fait du bien.

Je suis sortie de ma zone de confort en venant passer trois mois dans un autre pays que le mien, une petite île paradisiaque du Pacifique. Pour autant que la vie ici soit très différente de celle que j’ai habituellement dans mon appart à Trois-Rivières, j’ai su faire des liens entre ma terre d’accueil et celle où j’habite depuis plusieurs années et que j’adore, ma belle Mauricie.

Je retiens de cette merveilleuse expérience et de tous les autres beaux voyages que j’ai pu faire que je ne me verrais pas vivre ailleurs qu’au Québec à long terme. J’adore notre province et y revenir après chaque aventure fait partie de l’émerveillement de mes périples.

 


 


Par Jessika

reviseure

 

Jessika Lessard-Voisard

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